Jour 1 - Et les conneries commencent

Hey!
Des nouvelles de l'autre bout de la Suisse :)

Dimanche 5 juillet 2015, Poliez-Pittet (CH) - Grisons (CH)

Après un réveil tardif et plus de cornflakes à cause des deux autres connards, un appel infructueux à Swisscom pour désimlocker un natel, départ mouvementé à 12h14 de Poliez-Pittet. Après 400m, sans musique car le transfert sur la carte SD chinoise de Matthieu fonctionne à moitié, JE (Yannis) (alors que je leur avais demandé de me le rappeler) me souviens qu'il faut vérifier la pression des pneus, donc demi-tour pour la station de Poliez. Pneus légèrement sur-gonflés, il fait chaud c'est pas étonnant. Nous repartons donc en direction de Vevey pour prendre des affaires de Ludal la Tepu (prénom connu de la rédaction). Matthieu, le génie aux mains noirs pour avoir testé les pneus, met la radio pour nous sauver. Matthieu & Yannis chantent à tue tête les tubes du moment au grand désarroi de Ludo... Les jeux de mots foireux commencent, est zeste estival lâcher du leste, nous partirons donc à l'est. Il fait chaud, 34°. Attendant Ludal en sirotant du thé froid sur le balcon, Matthieu me demanda où étaient les capotes, je ne sus que répondre. En finalité c'est Ludo qui les avaient embarquées (le petit cachotier). Après avoir chargé les dernières affaires, dont des supers céréales Toppas, nous partons vers l'est en direction de Brig.

"Oh oui, theine moi !" Yannis

14h05 - Nous arrivons dans le premier pays étranger: le Valais. Matthieu espère que nous n'aurons pas de problèmes de Visa. Nous croisons une voiture en panne sur le bord de l'autoroute, une jolie femme, nous proposâmes d'aller l'aider à changer son pneu.

 "Vous n'avez peut-être pas crever mais vous vous allez bientôt crever" Ludo (15 minutes de temps survie sur autoroute selon les moyennes) (elle n'avait pas de pneu crevé et nous ne lui avons jamais proposé notre aide).

14h35 - Plein d'essence à Conthey et achat de pain. 180 sur l'autoroute (pas de limite en Valais) 14h55 - Changement de langue, la peur s'installe.

"J'aimerais une choppe de cocaïne" Cocaïne Shop, Geto Boys

15h05 - Plus d'autoroute, nous nous rendons compte que ce n'est pas le chemin le plus rapide, mais les paysages sont magnifiques, nous apercevons la neige au loin. 15h30 - Nous traversons Bitsch. 15h45 - Après une blague douteuse sur Lax, nous traversons Fiesch.

Photo: Yannis Ansermoz ©

16h20 - Col de la Furka, arrêt d'urgence pour toucher la neige (il fait 25°, cette neige est magique) et faire une pause pipi.

Photo: Ludovic Delafontaine ©

Photo: Ludovic Delafontaine ©

Photo: Ludovic Delafontaine ©

16h50 - Après un arrêt pour admirer la vue, départ du glacier de la Furka (2300m).

Photo: Yannis Ansermoz ©

Photo: Yannis Ansermoz ©

"Hüte" Matthieu

Nous croisons un cycliste, le pauvre n'avait fait que le quart du tiers de la moitié du demi.

"Monte le col, monte Nicole, KneeCole" Yannis & Matthieu

"On arrive bientôt à Chur, je suis pas Chur. Churement"

17h30 - Col de l'Oberalp, 2046 mètres. On a la chance d'écouter un morceau de cor des Alpes en direct.

Photo: Yannis Ansermoz ©

"J'ai la flemme quand je suis à Flims" Ludo

18h30 - Bouchon dans un tunnel après Flims

Photo: Yannis Ansermoz ©

19h00 - Enfin le bouchon se dissout, on a faim. Nous décidons de manger dans le premier restaurant. Cela nous conduit dans le village de Trin Mulin. Nous dégotons un charmant restaurant: Ustria Parlatsch. Heureusement pour nous, la serveuse parle français. Nous commandons un trio de spécialités en entrée, excellents, et des tartares "tatars" comme plats. La vue est superbe et l'eau est servie dans des gourdes en alu.

Photo: Yannis Ansermoz ©

Photo: Yannis Ansermoz ©

"Elle est plate comme une limace" Yannis

Nous sommes interrompus dans notre repas par un orage, une averse éclaire. De magnifiques éclairs à cinq branches réjouissent nos pupilles. Les hannetons sont de sortie. Le tartare était servi avec un petit piment. Le piment, il dépote, on la gonle. Matthieu a peur pour son transit.

- "J'ai des rots qui se forment" Ludo
- "Va chier" Yannis

Nous nous baladons dans la forêt et finissons par trouver un coin sympa, il fait sombre. Yannis laisse les autres monter la tente.

Photo: Yannis Ansermoz ©