mardi 14 juillet 2015

Jour 5 - Halte toi si tu peux

Jeudi 9 juillet 2015, Belgrade

9h00 - Petit déjeuner à l'hôtel (compris dans le prix) puis renseignements pour savoir si l'on peut rester encore une nuit dans la même chambre. La même chambre n'est pas disponible et les autres coûtent trop chers. Nous décidons de trouver un autre hôtel. Ludo retranscrit le jour 4 du voyage pendant que ses compatriotes font une petite sieste jusqu'à 12h00, où l'on doit libérer la chambre.
On approche de la voiture, stationnée dans une zone bleue, et nous pensons avoir la chance de ne pas avoir d'amende. Fake. Bien cachée dans une fourre en plastique, elle apparait sous nos yeux au moment du départ. L'équivalent de 10 euros d'amende.
Dehors, il fait 24°. 24°... Première fois du voyage qu'il fait frais !
12h45 - Nous arrivons à notre deuxième hôtel (l'hôtel Lav), parquons dans le parking privé et inspectons le dessous de la voiture suite aux aventures des jours précédents. RAS.
13h00 - Nous obtenons une chambre double et une chambre simple pour les trois. Matthieu et Yannis prennent la chambre double pendant que Ludo va s'installer dans sa chambre.
Photo: Ludovic Delafontaine ©
"Nous débarquons dans la chambre double et apercevons un lit simple et une petite table avec une chaise. Nous sommes surpris car nous nous attendions à une chambre double. Nous montons vérifier si la chambre simple de Ludo est différente de la notre, dans le doute... Similaire, nous allons voir la réceptionniste et lui exposons le problème. Elle nous dit alors : "Do you see the big mirror ? It looks like a mirror, but it's not a mirror." Nous remontons dans la chambre et à notre grande surprise, nous traversons le miroir !" Matthieu et Yannis
Photo: Ludovic Delafontaine ©
"On dirait que les chocolats offerts sur les lits de l'hôtel sont là depuis trois ans en attendant que quelqu'un les mangent" Yannis
Il s'agit, à part cela, d'un bon hôtel que nous conseillons.
15h00 - Posés dans la chambre miroir, nous écoutons de la musique.
17h00 - Nous sortons de la chambre pour aller en ville. Dans un petit magasin au coin de la rue, nous achetons nos billets de bus et nous prenons le bus. Nous ne savons plus où donner de la tête : dans la catégorie 18-24 ans (voir un peu plus), le 80% des demoiselles sont très jolie et ce, au naturel (ou en tout cas pas les "murs à tags" (expression inventée et utilisée depuis de nombreuses années par Ludal) que nous pouvons observer dans notre contrées).
La rue commerçante et touristiques de la ville nous conduit au parc avec d'anciennes fortifications et au zoo, où l'on aperçoit des lamas de l'autre côté de la barrière.
Photo: Yannis Ansermoz ©
Photo: Yannis Ansermoz ©
La réceptionniste de l'hôtel nous ayant conseillé d'aller manger dans une des plus anciennes rues de Belgrade, nous nous y hâtons. Des musiciens jouent dans la rue et des dames en talons aiguilles tentent tant bien que mal de descendre ces rues pavées. Nous mangeons une entrée composée donc d'un assortiment de plats typiques, suivi d'une salade de concombres, tomates, oignons et fromage. Yannis et Ludo laisseront tous les concombres à Matthieu car ils n'aiment pas cela. La suite du repas comporte trois plats typiques et env. 1 kg de pain, que nous terminerons presque entièrement.
"J'ai rarement autant mangé que ça" Ludo (et c'est pour dire !)
Photo: Yannis Ansermoz ©
Après le repas, nous migrons avec difficultés dans un bar avec des musiciens. Le bar (le Casablanca Pub) ressemble à un vieil entrepôt désinfecté où il est encore autorisé de fumer. Des "mini-putes" (terme de Matthieu) rentrent dans le bar et semblent intéressées par des hommes virils comme nous, sauf que nous pas. On quitte le bar pour aller voir ailleurs et trouvons un autre bar du même style mais plus classe (le Kaldrma bar). La serveuse nous conseille de revenir aussi le lendemain car il y aura la fête avec un DJ et de la drogue.
Photo: Ludovic Delafontaine ©
Plus tard, nous nous mettons en route pour le quartier populaire repéré le soir d'avant. On se perd totalement dans la ville et pendant une heure, on le cherche désespérément, sans succès, et abandonnons... On rentre en taxi à l'hôtel, qui nous y amène en 15 minutes pour 10 euros. On lui laisse un pourboire, parce qu'on est des gars cools.

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